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IRM cérébrale

VOUS ALLEZ PASSER UNE IRM CEREBRALE


Qu’est-ce qu’une IRM cérébrale ?

IRM signifie Imagerie par Résonance Magnétique. Cette technique d’imagerie permet de créer des images à l’aide d’un appareil d’imagerie médicale. Cet appareil utilise un aimant très puissant (d’où le terme de magnétique) qui fait réagir un composant de notre corps qu’on appelle l’hydrogène. Les noyaux d’hydrogène sont présents dans les molécules d’eau des tissus de chaque organe du corps humain. L’appareil va générer des ondes de radiofréquence qui vont faire vibrer les noyaux d’hydrogène (d’où le terme de résonnance) et ainsi créer une succession d’images de votre cerveau, sous forme de coupes, qui seront visualisées sur un écran d’ordinateur.


L’examen est réalisé par un manipulateur de radiologie sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse les images.


À quoi sert une IRM cérébrale ?

Le médecin radiologue est qualifié pour choisir la meilleure technique adaptée à votre cas. Le choix de cette technique par rapport à une autre dépend de ce que recherche le médecin. Une IRM cérébrale permet de rechercher une lésion cérébrale. Lorsqu’une lésion cérébrale est détectée, l’IRM peut permettre aussi de mieux se rendre compte de ses caractéristiques et de contrôler l’efficacité de certains traitements. La plupart des IRMs cérébrales sont réalisées après l’injection d’un produit de contraste dans une veine pour mieux visualiser les anomalies présentes dans le cerveau.


Qu’est-il nécessaire de faire avant une IRM ?

Sauf en cas d’urgence, une IRM s’effectue sur rendez-vous.


Lorsque vous prenez rendez-vous, munissez-vous de la lettre du médecin. Il est important de signaler :

– si vous êtes porteur d’un matériel métallique quel qu’il soit à l’intérieur de votre corps, (pacemaker, prothèses, valves, etc.). Dans certains cas, l’examen peut être formellement contre-indiqué ;

– si vous avez des allergies ;

– si vous ne supportez pas d’être dans un endroit fermé (claustrophobie) : des précautions seront alors prises. N’attendez pas le jour de l’examen pour le signaler et parlez-en aux secrétaires lorsque vous prenez rendez-vous.


Le plus souvent, il n’est pas nécessaire d’être à jeun, vous pouvez boire de l’eau et prendre vos médicaments.


Le jour de l’examen, vous devez apporter :

  • vos documents administratifs : carte vitale, pièce d’identité, papiers de prise en charge à 100% (si c’est votre cas) et de mutuelle;

  • la demande de votre médecin (ordonnance, lettre);

  • vos documents radiologiques antérieurs (radiographies, échographies, scanners et IRM). Si le radiologue repère une anomalie indéterminée en IRM, l’analyse de ces documents peut permettre de l’expliquer;

  • vos résultats d’analyses de sang;

  • le produit de contraste si on vous en a prescrit un.


Pour ne pas perturber les images, évitez de mettre des épingles à cheveux et de porter des vêtements de couleur noire et/ou en tissu synthétique. Il est également conseillé de ne pas appliquer pommades, déodorants ou fards sur la région examinée.


Comment se déroule une IRM cérébrale ?

Après avoir signalé votre arrivée à l’accueil, vous êtes dirigé vers la salle d’attente. Une IRM peut durer longtemps : il peut alors être préférable d’aller aux toilettes avant le début de l’examen pour votre confort pendant son déroulement.


Vous passez ensuite dans une cabine de déshabillage. Le manipulateur en radiologie vous indique quels sont les vêtements à retirer. Vous lui remettez les éléments de votre dossier médical si vous en disposez. Il vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker, défibrillateur), ni valve cardiaque, ni d’élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête. L’appareil comporte un aimant très puissant qui peut attirer les objets métalliques ou détériorer les cartes magnétiques. C’est pourquoi vous devez laisser au vestiaire lunettes, prothèse dentaire, bijoux, montre, porte-monnaie, clés, cartes magnétiques et téléphone portable. Dans le cas où un produit de contraste est utilisé, le manipulateur de radiologie place un cathéter dans une veine de votre bras. Cette phase de préparation dure environ de 15 à 30 minutes.


Vous entrerez ensuite dans la salle d’examen, qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé sur le dos, sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel. Vous serez seul dans la salle mais nous communiquerons en permanence avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l’examen. Votre coopération est capitale : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme un tam-tam ou un marteau piqueur, pendant ce qu’on appelle une séquence. Pour votre confort, des bouchons de protection auditive ou des écouteurs diffusant de la musique, vous sont proposés. Cette phase d’examen dure une vingtaine de minutes environ.


Ensuite le cathéter est retiré et vous pouvez vous rhabiller.


Quels sont les risques éventuels ?

Les risques de cet examen peuvent être liés à l’utilisation de l’aimant ou d’un produit de contraste.

– Les risques liés à l’aimant

Ce sont les risques les plus fréquents. Le champ magnétique peut attirer et déplacer certains objets métalliques, présents sur ou dans votre corps. Selon la nature du métal et la position de l’objet, l’examen peut ou non être réalisé. Certains clips chirurgicaux dans le cerveau et des éclats métalliques dans les yeux interdisent l’examen. De même, les appareils électroniques (en particulier les pacemakers et les défibrillateurs) sont perturbés par le champ magné tique. Si vous êtes enceinte, il est très important de le signaler : des précautions particulières sont prises.


– Les risques liés à l’injection d’un produit de contraste

Comme lors de toute introduction de produit pharmaceutique dans le corps, des réactions indésirables peuvent survenir. Il arrive parfois qu’au moment de l’injection, une partie du produit sorte autour de la veine : des soins locaux simples sont en général suffisants pour limiter cette réaction.


Une réaction allergique peut se produire : il est impossible de la prévoir. Cette réaction imprévisible est plus fréquente chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elle est généralement transitoire et sans gravité. Elle peut être plus sévère, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes.


Sauf prescription particulière, buvez abondamment dans les heures qui suivent l’examen pour accélérer l’élimination du produit de contraste.


Que se passe t-il après votre examen ?

Le médecin radiologue réalise l’analyse complète des images ; celle-ci est parfois complexe. Elle prend toujours un peu de temps car chaque examen produit un grand nombre d’images, à comparer parfois à celles de vos précédents examens. Il rédige ensuite un compte rendu qui est joint aux images (sous la forme d’un CD Rom). L’ensemble peut vous être remis ou bien il sera adressé directement au médecin de votre choix.


Avant, pendant ou après l’examen, n’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous préoccupent à l’équipe médico-technique.


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